WOCHE DER KRITIK : Les 10 ans de la Semaine de la critique de Berlin
L’équipe Infolettre   |

Sommets du cinéma d'animation 2022 : Introduction

Par Olivier Thibodeau

Intro | 1 | 2 | 3 4

Rendez-vous inestimable pour les amateurs montréalais de l’image animée, Les Sommets du cinéma d’animation se dérouleront du 10 au 15 mai à la Cinémathèque québécoise. Panorama-cinéma y présentera le long métrage Pléthore de Nords de Koji Yamamura le mercredi 11 mai à 20 h 45 (en reprise le samedi 14 à 17 h 30). La programmation comprend également les longs métrages français Les voisins de mes voisins sont mes voisins (2022) de Anne-Laure Daffis et Léo Marchand, en ouverture, puis L’Animographe ou Je suis né dans une boîte à chaussures (2022) de Thierry Dejean et La Traversée (2021) de Florence Miailhe. Le film de clôture est Fortune Favors Lady Nikuko (2021) de Ayumu Watanabe, présenté l’été dernier au festival Fantasia.

Parmi les invités, on note la présence de Thomas Corriveau, artiste chevronné dont nous avions attrapé le brillant Ils dansent avec leur tête (2021) au festival Regard (présenté ici dans le programme Compétition canadienne 3), et qui participera à une table ronde sur le sujet « Animation et danse » le 11 mai avec le cinéaste Jean-Charles Mbotti Malolo (Make It Soul, 2018). Ce dernier offrira également aux festivaliers une leçon de cinéma le 12 mai, tandis que la réalisatrice Élise Simard (Suivra le jour, 2012) viendra à son tour nous entretenir de son travail le 13 mai. Les spectateurs auront aussi la chance de rencontrer le cinéaste Terril Calder à l’occasion d’une rétrospective de son œuvre le 14 mai, de même que l’autrice Marya Zarif, dont le Dounia sera présenté un peu plus tôt dans la journée.  

Le cœur de la programmation se retrouve pourtant dans les nombreux programmes de courts métrages internationaux disponibles. Le 11 mai (en reprise le 14 et le 15), c’est le meilleur du festival d’Annecy qui prendra l’affiche, ainsi qu’une sélection étatsunienne (en reprise le 13) qui comprend l’hilarant et rugueux Stunting Cunts (2020) de Gina Kamentsky. La sélection canadienne est divisée en quatre programmes, qui incluent entre autres le sinueux Triangle noir (2022) de Marie-Noëlle Moreau Robidas sur la crise du verglas de 1998 (programme #2), Angakusajaujuq: The Shaman’s Apprentice de Zacharias Kunuk (programme #3) et l’ingénieux Lolos (2021) de Marie Valade (programme #4). Le festival propose aussi cette année une nouvelle section, Grand Angle, « consacrée aux découvertes, à l’exploration et à l’audace ! » Vous aurez la chance d’y voir Perf dance (2022) la dernière œuvre de l’ami Steven Woloshen, patenteux de génie qui, en 2020, signait Try to remain calm avec Alexandra Grimanis, sans doute l’un des films les plus inspirants tournés lors du confinement.

Les organisateurs vont proposent également quelques événements en marge de la programmation cinématographique, incluant une soirée quiz le vendredi 13 au soir, un karaoké le samedi soir et un atelier d’animation en volume (stop motion) destiné aux jeunes de 8 à 12 ans plus tôt en après-midi. Le festival présente surtout un hommage au brillant Craig Welch, ce mercredi à 16 h 30, dont pourront se délecter les cœurs lourds et les cœurs légers, en l’honneur de l’un des génies méconnus du cinéma d’animation onéfien.

Bon festival ! 

 

INTRO

PARTIE 1
(Hommage à Craig Welch)

PARTIE 2
(Entrevue avec Kôji Yamamura)

PARTIE 3
(Les voisins de mes voisins sont mes voisins, Ten Degrees of Strange,
Kkum, La Traversée, Ils dansent avec leurs têtes)

PARTIE 4
(Dreams, Autoportrait entre Prague et Vienne, Triangle noir,
Impossible Figures and Other Stories I, Pas de titre, Sensor Ship,
L'Animatographe ou Je suis né dans une boîte à chaussures,
Le Triangle des Bermudes)

Envoyer par courriel  envoyer par courriel  imprimer cette critique  imprimer 
Article publié le 10 mai 2022.
 

Festivals


>> retour à l'index