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ENTREVUE AVEC LAURA CITARELLA « Maintenant c’est tellement fréquent de trouver des films sur des réalisateur·ice·s qui parlent de soi, de leur famille. Ce qui apparaît dans le film, c’est ma vraie famille dont une partie se trouve en Italie, mais je ne fais pas un film sur ma famille. C’est lié, ce mélange de réel et de la fiction, à notre façon de produire à travers une pratique amateure. D’ailleurs, je pense qu’amateur est lié étymologiquement au mot « amour » ! » >> |
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ENTREVUE CROISÉE AVEC THEODORE USHEV ET BORISLAV KOLEV « Cette entrevue est un objet un peu inhabituel. Une expérience de conversation par intervieweuse interposée qui propose d’explorer la collaboration entre le réalisateur bulgare Borislav Kolev et le cinéaste bulgaro-montréalais Theodore Ushev à l’occasion de la sortie en salle du portrait documentaire Theodore Ushev : liens invisibles (2022). Les mêmes questions ont été posées séparément aux deux sujets : en personne et en français à Theo Ushev, à la Cinémathèque québécoise à Montréal, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma en octobre 2022, puis, par voie de courriel et en anglais à Borislav Kolev, grâce aux bons soins de la relationniste de l’ONF, au printemps 2023. » >> |
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ENTREVUE AVEC MAKOTO SHINKAI « Il y a beaucoup de personnes au Japon qui ont dit dans les dernières années que nous ne devions pas aborder ce genre de sujet dans un film d’animation ou dans un divertissement populaire, mais en même temps beaucoup de gens nous ont remerciés de l’avoir fait. Aussi parce que le temps passe vite ! Cela fait douze ans, ce qui est récent, mais aussi une période de temps qui peut sembler très longue à la fois, particulièrement pour les jeunes au Japon qui n’étaient parfois pas nés ou qui n’ont aucun souvenir de la catastrophe. Je me suis dit que ce film serait une belle opportunité de leur raconter cette histoire et de permettre à des personnes de plusieurs générations différentes de se souvenir en même temps de l’événement, de le contempler, et peut-être d’amorcer des discussions à son sujet. » >> |
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ENTREVUE AVEC CLAUDE FOURNIER « Quand j’ai commencé à faire du cinéma, c’était impensable de débuter avec un long métrage. Je me souviens qu’à mes débuts à l’ONF, j’étais très ami avec Claude Jutra. Nous avions entamé la rédaction d’un scénario, mais nous écrivions ça un peu de la main gauche parce que nous nous disions que ça ne se ferait jamais. Ensuite, j’ai quitté l’Office, je suis allé à New York, je suis revenu et j’ai fondé une compagnie. On faisait de la publicité. Au même moment, Jutra avait commencé à tourner À tout prendre (1963). Je me disais, maintenant j’ai une compagnie, j’ai un peu d’équipement, éventuellement, je vais pouvoir faire un documentaire. [...] quand j’ai vu que Gille Carles prenait congé de commerciaux pour faire Le viol d’une jeune fille douce (1968), je me suis dit qu’il était temps pour moi de passer à l’action. » >> |
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ENTREVUE AVEC WALTER HILL « Les westerns sont les films les plus difficiles à faire financer et votre question sur le public, les nouveaux publics, est intimement liée à la difficulté de leur trouver du financement. Les codes de conduite, les dilemmes moraux, les interrogations éthiques, tout ça bouge constamment — et c'est d'ailleurs ce qui, à mon avis, rend le western aussi intéressant à actualiser... » >> |