DOSSIER : Le retour du glamour
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Entrevues

   DOMINIQUE LECLERC : POUR UNE CONVERGENCE POSTHUMAINE

« Il y a beaucoup de confusion autour du terme ‘‘posthumain’’. La philosophie posthumaniste, de laquelle je me sens plus proche, accueille notre destin technologique en replaçant l'humain dans un contexte plus large, en dehors d'une logique purement anthropocentrique et rationnelle. On est toujours en quête de contrôle. On essaie de prendre le dessus sur la nature. [...] J'ai envie qu'on s'ouvre et qu'on porte attention à d'autres formes d'intelligence et de vie. Qu'on s'en inspire et qu'on les respecte....  » >>
   
  
BETHAN MOWAT : DES CHARS BLINDÉS AUX MÉGAPRODUCTIONS

« On fait de la recherche, mais on n'a pas toujours un·e consultant·e pour nous diriger. C'est un problème. J'ai fait un long métrage l'année dernière qui était basé sur l'armée. C'était moi qui leur disais : ''Non, ça ne marche pas.'' Je n'étais pas engagée comme consultante, j'étais première à la réalisation, mais je connaissais la matière. C'était facile pour moi....  » >>

 
sbm PAUL ET DENIS S'EN VONT EN TOURNAGE

« Donc là, j'ai Paul devant moi, un vrai humain, avec une vraie densité, de vrais paradoxes, de vraies contradictions, et je sais que je vais perdre d'avance. Paul va rester une énigme parce que je tourne mes films sans budget et très vite. Je sais que je n'aurai pas de début, de milieu, de fin, donc je filme un journey. Je filme un moment dans la vie de Paul, les bras baissés, parce que je ne peux pas gagner. C'est seulement Paul, il va me dicter les choses, il faut que je sois humble, il faut que j'accepte, et il faut que je le protège. Je ne peux pas amener la charge Denis Côté, sinon c'est wrong. C'est peut-être pour ça que le film est un petit peu plus doux, protecteur, empathique, bienveillant ; des mots à la mode....  » >>
   
   GUILLAUME VALLÉE : UNE BONNE POIGNÉE DE MAIN

« Penser avec ses mains, ça veut dire résoudre les intermédiaires que tu as entre ton médium et tes mains, mais aussi aller en vulnérabilité, puis se mettre à nu finalement. Quelque chose que j'ai eu de la difficulté à faire longtemps, parce qu'avant j'aimais ça faire des films paquetés, où les gens n'ont pas le temps de réaliser ce qui se passe. Là, je pense qu'il fallait laisser le temps à l'œuvre de respirer. Mois, ça m'a fait du bien au niveau de la création aussi, de prendre le temps, puis de garder l'espace mental pour réfléchir à tout ce travail artisanal.... » >>
 

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