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Le courage de s’adresser à l’inconnu ou ce que la salsa queer peut apporter à la culture du débat

Par Heidi Salaverría


 

La culture du débat (konfliktkultur) devrait ressembler davantage à la culture de la salsa queer, ou: les disputes devraient ressembler davantage à la salsa queer (et moins à la guerre). Je dis cela dans une perspective essentiellement nordique et occidentale, où dans la vie de tous les jours, traditionnellement du moins, les affrontements passionnés sont aussi malvenus que les mouvements passionnés du corps. [1] Fidèlement aux mœurs dominantes, les gens évitent les conflits, et sont donc aussi inexpérimentés dans les bonnes joutes que les intellos nordiques le sont dans les déhanchements de salsa. Il faut pratiquer l’une et l’autre afin de les maîtriser (ce qui n’a rien à voir avec la domination d’autrui). Quelqu’un pourrait certes affirmer que la comparaison est trompeuse puisque la danse est amusante et que les bagarres ne le sont pas. [2] Je comprends la différence, bien sûr, mais laissez-moi mentionner quelques ressemblances: dans chacun des cas, vous désirez exprimer quelque chose à votre vis-à-vis (et souvent, au public qui vous regarde), en attendant une réponse aux problèmes que vous exprimez d’une façon qui comble vos besoins; vous cherchez ainsi à trouver un terrain d’entente avec eux, à partager quelque chose avec eux. Vous devez explorer un terrain névralgique afin d’établir ce terrain d’entente. Il existe donc une tension, agressive ou sexuelle, parfois les deux, et l’exploration de cette tension provoque un plaisir (oui, il peut y avoir du plaisir dans de bonnes bagarres, contrairement au dangereux désir de vengeance propre aux combats militarisés). Vous souhaitez qu’il y ait un élément de complexité: si votre vis-à-vis danse toujours la salsa de la même façon monotone, ou  dans les situations de conflits  répète toujours le même argument, ça ne va nulle part. Il faut que la danse et le débat soient riches et complexes. Vous voulez également que votre vis-à-vis réagisse à votre propre complexité, et ne la minimise pas en essayant de vous forcer à adopter ses mêmes vieux mouvements ou ses mêmes vieilles idées. Ça serait mécanique, mais pire encore: violent. Mais vous ne voulez pas non plus que votre vis-à-vis réagisse à votre complexité exactement de la façon escomptée, i.e. en réitérant simplement votre raisonnement complexe (comme un perroquet ou un message vocal) ou vos mouvements complexes (comme un robot dansant). Vous souhaitez plutôt qu’il y ait une vraie interaction. En d’autres mots, vous voulez qu’il y ait des éléments de surprise et d’improvisation. Vous avez besoin d’une contrepartie humaine qui soit vivante et réactive d’une façon inattendue. C’est ce dont vous avez besoin pour vous sentir vivant vous-même, pour vous découvrir d’une façon inattendue  pour vous surprendre vous-même, pour ressentir quelque chose de nouveau, en gros: pour vous sentir libre. J’y reviendrai dans une minute. Vous voulez aussi de la croissance et du développement. Mais vous voulez aussi des règles consensuelles: pas de violence, un échange équilibré de parole et d’écoute, où l’on prend et l’on donne, à l’intérieur d’un espace sécuritaire où l’on ne ressent pas la peur d’être humilié·e ou tourné·e en ridicule.

Ce à quoi je veux en venir, et ce qui est crucial, c’est qu’il existe des codes qui tiennent apparemment de l’évidence et qui sont donc invisibles au sein des pratiques culturelles, et cela s’applique tout autant à la salsa qu’à la culture du débat, quoique ces pratiques soient plus évidentes dans la salsa — et que, dans la salsa, elles parcourent des terrains plus sulfureux. L’intello nordique traditionnel qui préfère écouter du rock indépendant et de l’électro et ne danse généralement pas dans les fêtes parce qu’il est gêné et mal à l’aise dans sa peau, est probablement un peu troublé la première fois qu’il voit de la salsa : c’est un peu comme regarder des gens baiser en public (sans parler de ce qu’il ressent quand on lui demande de danser la salsa lui-même). Ce n’est seulement que lorsqu’on apprend à mieux connaître les cultures latino-américaines qu’on comprend que la salsa est constituée de codes hautement différenciés à propos des gestes tactiles posés sur quelles parties du corps, avec quelle proximité, à travers quels mouvements qui sont acceptés ou prohibés par cette culture. Vous pouvez danser la salsa avec un·e parfait·e inconnu·e sans parler, sans sourire, sans même croiser le regard, et cela peut être à la fois relaxant et stimulant — si vous connaissez les codes. Et vous savez immédiatement quand quelqu’un a franchi la ligne. Maintenant, ajoutez le facteur queer, alors que les fonctions de guidage et de suivage ne sont plus genrées, et il faut s’entendre là-dessus aussi: cela implique beaucoup de négociation non-verbale. Qui plus est, ces codes changent au fil du temps, ils ne sont pas fixes, alors vous devez rester attentif.


Contrairement aux traditions de danses nordiques indé où l’on regarde ses souliers, la salsa offre une
gamme plus vaste, plus étendue de mouvements corporels acceptables et publiquement normalisés. Vous pouvez donc faire des choses publiquement avec d’autres qui auraient été impensables et presque obscènes pour mes grands-parents européens (pas que ceux-ci fussent des fans d’indé)[3] Comprendre la salsa équivaut à élargir son répertoire culturel de mouvements corporels intersubjectifs. Bien que plusieurs de ces mouvements puissent sembler sexualisés et «naturels» pour une personne nordique timide et réservée, ceux-ci constituent une forme d’art dans la culture salsa. En d’autres mots, vous pouvez, et vous devriez, culturaliser, et donc élargir les habitudes et les comportements jugés indignes autrefois. [4]

Cela s’applique aussi à la culture du débat: si vous n'élargissez et ne culturalisez pas votre répertoire dans le domaine de la résolution de conflit au moment où les choses s’échauffent durant les disputes, vous agirez de la façon qui vous semble la plus naturelle. Ce qui est de mauvais conseil puisque vous reproduirez alors simplement ce que la culture dominante vous a enseigné au sujet des conflits, c’est-à-dire une logique guerrière de défense et de représailles. Et plus les choses deviennent houleuses, plus vous risquez de régresser vers une sorte d’état cérébral reptilien.

Imaginons que l’on puisse catégoriser les disputes grâce aux feux de circulation: tant que tout le monde traverse à la lumière verte, les discussions pourront se dérouler en douceur, quoiqu’un peu fastidieusement et péniblement étant donné le manque d’authenticité, les distinguos de pacotille, etc. Lorsque la lumière passe au jaune, les gens vont commencer à faire des attaques personnelles, à s’intimider les uns les autres en usant de leur autorité, à ridiculiser les arguments d’autrui, etc. Lorsqu’on entre dans la zone rouge, les règles du civisme communicationnel sont jetées par-dessus bord.  

Puisque les gens ont si peur du jaune et du rouge, ils évitent la plupart des conflits ou, faute de compétences adéquates, plongent directement dans l’univers reptilien. Alors, soit les gens ne disent rien, soit ielles ne disent pas ce qu’ielles veulent vraiment dire, et tournent autour du pot, disent les choses d’une manière indirecte et passive-agressive, etc., ou se lancent dans une guerre de mots. En d’autres termes, ielles essaient de se maintenir dans la zone verte sans pouvoir y rester. Et le problème, c’est que cela ne fait pas disparaître les désaccords, mais les empire plutôt, puisque vous ne parvenez alors pas à exprimer ce que vous pensez, à obtenir de vraies réponses, à réfléchir aux tensions réelles, à bâtir un terrain d’entente, à respecter la complexité d’autrui, le désir d’une véritable interaction, d’une surprise, d’une évolution, etc. Imaginons une table ronde à propos d’un nouveau film. Ça ne sert à rien que vous joigniez la chorale des amateur·ice·s (ou la chorale des critiques) sans vraiment partager leur point de vue. Ce que tout le monde souhaite, c’est une rétroaction authentique (et non-humiliante). Comment faire pour élargir notre répertoire d’habitudes délibératives?


Je propose que, plutôt que de poursuivre nos politiques d’évitement, nous
culturalisions la zone jaune de la culture du débat et apprenions à baliser la zone rouge!

L’une des conditions essentielles pour apprendre à bien danser la salsa est le sens du rythme. Et pour y arriver (pour développer une affinité avec les rythmes complexes et syncopés de la musique), vous devez être en contact avec vous-même, particulièrement avec votre corps. Les rythmes syncopés prennent vie grâce à une alternance de pauses courtes, mais significatives. Contrairement à la tradition podiatrique indé ou techno, où le rythme est fait d’un premier temps dominant et facilement identifiable, la salsa mise plutôt sur le contretemps, sur ce qui se passe entre le premier et le troisième temps (pour le dire simplement). Afin d’y arriver, il est essentiel de rester dans l’instant présent et de respecter les moments de silence. Respecter ces moments de silence durant la danse implique de savoir quand ne pas bouger. Généralement, cela implique de bouger son corps un peu plus tard que ce à quoi s’attend celui qui danse en regardant ses souliers. En respectant toutes ces petites pauses élémentaires, vous créez de la tension, du suspense, du rythme. Il s’agirait là de la zone jaune (quelqu’un qui franchirait la ligne ou qui ne respecterait pas les codes serait dans la zone rouge). Et puisque chaque danseur·euse possède une conception légèrement différente de ces microrythmes (ce qui contribue au plaisir de la chose), ces pauses et ces reprises varient individuellement. Ainsi, dans une certaine mesure, vous dansez vers l’inconnu (tout en continuant à contrôler votre corps). En même temps, cette dose d’inconnu se mêle à une riche gamme de codes-mouvements. Cela permet aux corps des danseur·euse·s de se rapprocher énormément, sans devenir sexualisés comme s’il s’agissait de tromper son amoureux·euse monogame (à condition d’être dans une relation monogame). 

Cela s’applique aussi à la culture du débat : adopter le rythme de la zone jaune implique de  prendre au sérieux les tensions dans votre corps, et de les exprimer. Si vous êtes contrarié·e, montrez que vous êtes contrarié·e! Mais culturalisez votre agression. Culturaliser signifie d’assumer la responsabilité de vos élans. Tant que vous obéissez inconsciemment aux règles selon lesquelles il ne vaut mieux pas dire, pas montrer, cacher, jouer le jeu  jusqu’au point de l’explosion, au moment où le découvert émotionnel autorisé est épuisé, pour finir par blâmer l’autre de manière presque triomphale pour avoir causé l’accumulation des soucis que vous endurez en silence depuis bien trop longtemps, transformant ainsi la facture en revanche — tant que vous faites cela, vous ne guidez pas vos propres pas, mais vous êtes guidé par les structures sociales, qui balisent vos recours (selon un répertoire très limité). Vous n'êtes pas maître de vos sentiments, mais vous restez soumis à une autorité, soit l’étiquette nord-occidentale de l’interdit-de-passer-dans-le-jaune. Vous obéissez aux règles écrites par d’autres, ou, pour le dire autrement, vous agissez sans réfléchir, ce qui est une chose bien dangereuse, comme l’a démontré Hannah Arendt grâce au cas extrême de l’inconscience d’Eichmann. Cultiver le jaune d’une façon anti-autoritaire signifie plutôt de s’extérioriser, de prendre sa place dans le monde, de s’afficher, ce qui prend du courage et de la pratique. D’ailleurs, on ne se connaît pas vraiment soi-même en fin de compte, mais en parlant avec autrui, on développe graduellement sa posture. Celle-ci n’a pas toujours été présente, ce qui n’aurait pas seulement été ennuyeux, mais surtout aliénant. S’adresser à l’inconnu nécessite du courage puisqu’en s’affichant, on apprend à se connaître, et ce faisant, on exerce sa liberté. Et on a besoin des autres pour cela. 

Puisque vous (comme tout le monde) ne possédez pas de certitude omnisciente, il est important de respecter les pauses (comme dans la salsa). Lors des débats, ces pauses sont là où de nouveaux sentiments et de nouvelles idées, où l’improvisation et le changement prennent place. Restez tranquille un instant ou, comme le dit Kae Tempest : restez sur vos positions. Écoutez votre corps, en général : soyez attentif·ve! À ce que disent les autres, aux nuances. Quelqu’un se rapproche peut-être un peu de vous. Suivez son mouvement un instant, faites un pas de côté — ce qui ne veut pas dire: je viens d’abandonner et je suis vaincu. Ça c’est la logique guerrière. C’est aussi une logique guerrière que de penser en termes de tout-ou-rien. Oh, elle a dit ça! Et puis assumer qu’elle est l’une de «celles-là», membre du club des opinions erronées. Ne totalisez pas.


Afin de garder un certain contrôle malgré le déplacement incessant du terrain névralgique en salsa, on suggère et on rappelle aux débutant
·e·s de faire des petits pas (mais d’en faire beaucoup). Il est plus facile de bouger, de réagir et de changer de direction en faisant des petits pas, tout en maintenant le contact avec le sol, au rythme du centre de votre corps (les hanches) tandis que le torse et la tête demeurent relativement stables. Les jambes rapides et les hanches ondulantes ne peuvent se mouvoir avec aisance que lorsque la partie supérieure conserve la tension en restant immobile. L’équilibre et la puissance de vos mouvements — ou de vos arguments — proviennent de la sensation viscérale en votre centre. Pas que cette sensation viscérale soit toujours juste (les choses changent), mais si vous bougez tout le corps en même temps, vous ferez un faux pas et vous perdrez le contrôle. Cependant, même si vous faites un faux pas, personne ne vous punira ou ne vous humiliera pour l’imperfection de vos mouvements. [5] Voilà vraiment quelque chose qu’on peut apprendre de la salsa. Appliqué aux débats, il s’agirait là de la zone rouge interdite. Arrêtons d’humilier et de punir, et soyons conscient que la cruauté se présente sous plusieurs formes, et parfois dans des quantités homéopathiques presque indétectables. Celles-ci sont toxiques néanmoins. Gardez une partie de votre corps (une partie de votre esprit, de votre respiration) immobile et tendue, puisque les mots se déplacent parfois aussi vite que les petits pas. Mais pour maintenir la tension, arrêtez-vous toujours et faites des pauses afin de conserver le rythme et d’être à l’écoute de ce que votre corps vous dit. 

Une autre chose à propos de la salsa, c’est que vous êtes toujours très proche et en contact constant avec votre vis-à-vis: tenant la main, effleurant l’épaule ou la hanche de quelqu’un que vous ne connaissez peut-être même pas. Cela s’appliquerait peut-être bien à la culture du débat: imaginiez que vous ayez à tenir la main de votre adversaire lors d’une dispute. Les gens n’oseraient pas dire la plupart des choses haineuses qu’ils disent (encore moins les choses qu’ils écrivent en ligne) s’ils étaient face à face, tenant la main ou l’épaule de leur vis-à-vis en les regardant droit dans le visage. Comme le dit Emmanuel Levinas: «Le visage est l’autre qui me demande de ne pas le laisser mourir seul, comme si le laisser serait devenir complice de sa mort. Ainsi, le visage me dit : “Tu ne tueras point”. Dans la relation au visage, je suis dénoncé comme un usurpateur de la place de l’autre.» [6]

Et n’oublions pas: les codes culturels actuels sont injustes. Dans la salsa hétérosexuelle traditionnelle (comme dans la plupart des danses), c’est l’homme qui guide. Cela reflète bien sûr une société qui demeure toujours patriarcale et homophobe, et cela s’applique à la culture du débat également, dans laquelle les mâles sont habitués de dominer les débats. Les femmes et les gens queers doivent alors parfois effectuer d’autres pas. Ne laissez pas les autres vous interrompre ou vous humilier (zone rouge), interrompez quiconque vous interrompt, écoutez votre corps, prenez votre place. Avec un peu de chance, les gens qui occupent une position privilégiée vont continuer à apprendre à écouter. Ce qui leur serait impossible dans l’univers reptilien. 

Et finalement, ce que nécessite une culture du débat positive, et cela s’applique à tout, c’est que les codes de la culture du débat restent au cœur des préoccupations, qu’ils fassent partie intégrante de la dispute elle-même. La dissension, problématiser le mode de dissension constitue, comme le dit Jacques Rancière, l’un des piliers de la solidarité. Pour que cela se produise, la dissension doit toujours demeurer dans la zone jaune, sans dépasser dans la zone rouge de la répression et de l’humiliation. N’y allez pas, de grâce. Plongez plutôt dans le jaune !

 


[1] Les débats passionnés mais constructifs constituent le penchant opposé des shitstorms qu’on retrouve sur les réseaux sociaux, lesquels ressemblent plutôt à des moyens désastreux de compenser pour l’incapacité des gens à résoudre les conflits. Humilier les autres n’équivaut pas à débattre.

[2] Merci à Nicole Hartmann pour une discussion enrichissante.

[3] Comprenez-moi bien, je ne vise pas à idéaliser ou à romancer la culture salsa ; il y a beaucoup de sexisme dans la culture latino-américaine aussi. Je vise encore moins à transformer les personnes Latinx en « autres », investi·e·s de quelque mysticisme exotique. Il s’agit simplement d’une culture différente qui, à mon œil et dans cette perspective spécifique, possède certains avantages sur la culture nordique occidentale. Il y a aussi beaucoup de musique indé que j’apprécie.

[4] Évidemment, les pratiques sexuelles sont aussi hautement culturalisées, mais elles apparaissent tout de même comme plus naturelles, du moins comme plus physiques et instinctives, ce qui représente un autre problème (et l’industrie pornographique mainstream n’aide pas beaucoup les choses).

[5] J’ai cependant constaté que, parfois, dans la culture salsa allemande, on retrouve une forme de perfectionnisme, où les gens craignent de ne pas performer adéquatement et où l’emphase repose plutôt sur la virtuosité et le caractère acrobatique des virages et des rotations que sur les mouvements de base. Selon moi, la salsa risque alors de devenir trop bureaucratique, presque autoritaire dans l’obéissance aux «règles», sacrifiant ainsi la succulence de s’abandonner complètement aux mouvements (ça ne signifie plus rien si on ne peut pas bouger le bassin).

[6] Emmanuel Levinas, dans : Judith Butler, Vie précaire  Les pouvoirs du deuil et de la violence après le 11 septembre 2001 (ParisÉditions Amsterdam, 2005) [traduit de l’anglais par Jérôme Rosanvallon et Jérôme Vidal], 165, dans: Emmanuel Levinas et Richard Kearney, «De la phénoménologie à l’éthique. Entretien avec Emmanuel Levinas» dans Esprit, nº 234 (juillet 1997)121-140.

 

 

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Heidi Salaverría est une philosophe et professeure en théorie et pratiques artistiques à l’école de médecine d’Hambourg. Elle travaille sur l’esthétique politique du doute, et présentement sur l’esthétique paranoïaque/réparatrice, les questions de reconnaissance et d’humiliation tout en planifiant une publication sur la culture du débat. Elle est aussi accro à la salsa.

 

Traduction : Olivier Thibodeau

 

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Article publié le 26 décembre 2023.
 

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