Une partie du cinéma tel qu’il s’est fait depuis les débuts est marqué par la représentation de la cavale, de l’errance, de la course folle. Cet état de fait traverse tous les genres mais touche en particulier les films où le vide existentiel des personnages se traduit par une fuite en avant, un nouveau départ pour atteindre un ailleurs réel ou imaginaire (chez Wenders, Belvaux, Morin, Aubert, Depardon). En un peu plus d’une vingtaine de titres, ce programme montre la transformation d’individualités qui acquièrent dans le mouvement une emprise sur le cours des choses. Ce cycle thématique est principalement composé de films produits entre 1990 et 2000 et pour la plupart projetés en 35 mm.
(source : Cinémathèque québécoise)