Parmi les cinéastes contemporains à l’oeuvre exigeante, Lav Diaz n’a pas son pareil. Sa production, déjà gargantuesque, se distingue par la durée des films, forcément produits pour que les spectateurs en fassent l’épreuve. Ces films témoignent de l’expérience historique de la dictature aux Philippines, dont l’exercice de deuil ne ferait que s’entamer. Cette rétrospective exceptionnelle, programmée par Charlotte Selb, se déroulera à la Cinémathèque québécoise et au Cinéma moderne et comptera sur la présence du réalisateur en début et en fin de cycle. Quatre projections se feront en nos murs, au mois de juin.
(source : Cinémathèque québécoise)