Cinéclub Film Society : Les Fraises sauvages

Ce drame percutant met en vedette le réalisateur Victor Sjostrom considéré comme le père du cinéma suédois. À ses côtés, on retrouve les ravissantes Bibi Andersson et Ingrid Thulin, mais également Gunnar Bjornstrand. Le professeur Isak Borg (Sjostrom) compile ses mémoires médicales étant donné qu’il se prépare à recevoir un diplôme honorifique. Suite à un cauchemar allégorique surréaliste, il décide de changer son itinéraire de voyage et se rend à l’Université Lund avec sa belle-fille, Marianne (Thulin), maintenant séparée de son fils « glacial », Evald (Bjornstrand), avec qui il tente de se réconcilier. C’est avec réticence que le professeur Borg prend le chemin vers Lund, un sentier qui lui fera traverser sa jeunesse : la chaumière d’été de sa famille, la ville où il a servi comme médecin et la maison de sa mère. Sur la route, il rencontre une jeune autostoppeuse nommée Sara (Andersson) qui lui rappelle son premier amour. Au cours de leur périple, il confrontera ses échecs passés, se réconciliera avec sa vie et fera face à la moralité.

Le cinéma ne peut être plus profond que dans Les Fraises Sauvages. Comparer ce film à ce qui se fait à Hollywood aujourd’hui serait un peu comme comparer un somptueux banquet à un baril de « poulet » graisseux du PFK. Venez mordre dans cette fraise sauvage et attendez-vous à être bouleversés par un scénario sublime, une interprétation parfaite et des images éblouissantes. Les nombreuses séquences de rêves sont d’autant plus efficaces grâce au soin avec lequel le directeur de la photographie Gunnar Fischer les a conçues. Des images qui peuvent être appréciées à leur juste valeur sur notre grand écran. Version originale avec sous-tires anglais.

(source : Cinéclub Film Society)